Les premiers bateaux avaient généreusement droit à 2 dalots, d'un diamètre maximum de 60 mm. Le mode d'obturation, généralement constitué par des balles en mousse était efficace, mais le débit pour évacuer l'eau embarquée était faible. Quelques années plus tard, dans sa grande magnanimité la jauge a autorisé des trappes, beaucoup plus efficaces, plus esthétiques et qui donnaient au bateau une allure moderne (…). Autre avantage, non négligeable, ces trappes permettaient (grâce à leur transparence) de con-trôler l'assiette longitudinale du bateau. Pendant de nombreuses années, les nouveaux bateaux en étaient munis en série, avant que le principe du "vide-vite" ne les condamne dans bien des cas. (ces dispositifs permettent une évacuation de l'eau assez rapide). Pourtant, bon nombre de barreurs les conservent. Il est assez difficile de se procurer ces trappes, mais leur fabrication est très facile, à l'aide d'un morceau de lexan ou de tout autre plastique translucide, d'une barrette d'alu., et d'un morceau de joint d'étanchéité. |
Trappes de tableau arrière
Halebas de bôme
Parfois d'une utilité ... mystérieuse, il s'agit d'un dispositif essentiel. Ceux qui en ont compris le maniement auront un avantage certain dès lors que les conditions de navigation seront changeantes. Cet article de Louis Oger (18.771) est dépassé depuis la libéralisation de la jauge (leviers, augmentation de l'accastillage...) mais les principes restent évidemment valables. |
Le halebas est certainement le filin le plus négligé sur un dériveur. Sur le vaurien, de par sa conception "primitive", il est souvent oublié. Pour préciser son rôle, je rappellerai d'abord l'excellent article de Yves Louis Pinaud : - son rôle s'accentue sur les bateaux ne possédant pas d'écoute réglable. (Vaurien...) lorsqu'il s'agit de naviguer au près serré et près bon plein. Maintenant la grand' voile très plate, il permet d'utiliser l'écoute comme palan de réglage d'ouverture ou de fermeture du plan de voilure par rapport à l'axe du bateau. Disons pour être plus théorique : de modifier l'angle d'incidence entre le vent apparent et le plan de voilure. |
Il ressort de cet exposé que le halebas est un palan qui doit être REGLABLE. Les bateaux les plus rapides de la série ont un halebas réglable. Voici le principe du réglage adopté par Chaplain (deux fois Champion de France), Tervé et moi-même (fig. 3) Ce montage très sommaire est conforme aux règles de jauge et très efficace. Il ne nécessite pas de poulie. Il permet le réglage du halebas aux différentes allures et en fonction de la force du vent, toujours aux mêmes points, lorsque vous avez déterminé le bon emplacement des noeuds sur le brin de réglage, ce qui est très important. Allez-y, essayez et bonne chance. |
Elastique de bôme
Une astuce, simple à mettre en oeuvre, facilitant (par exemple) la navigation en solo, ou les envois de spi par petit temps. Seul inconvénient : ?... A essayer ! |
|
L'élastique de bômeIl est très gênant au vent arrière pour le barreur d'avoir toujours à pousser la bôme contre le hauban. Un élastique procure au barreur une véritable troisième main en attirant en permanence la bôme vers le hauban. L'élastique doit être suffisamment puissant (douze millimètres). Il doit être fixé à la bôme au niveau du hale-bas. Son circuit passe par une cosse ou une manille située derrière le point d'amure de foc pour revenir ensuite à la bôme (fig. 1 et 2). Les forces FF' sont égales mais la force F, mieux orientée, maintient la bôme contre le hauban. Ce système est très utile au vent arrière, surtout lorsque l'équipage veut faire gîter le bateau. II permet également de précintrer le mât au près grâce à la force exercée d'arrière en avant (fig. 3). |
Palan de spi
Avantages :
|