Parfois d'une utilité ... mystérieuse, il s'agit d'un dispositif essentiel. Ceux qui en ont compris le maniement auront un avantage certain dès lors que les conditions de navigation seront changeantes. Cet article de Louis Oger (18.771) est dépassé depuis la libéralisation de la jauge (leviers, augmentation de l'accastillage...) mais les principes restent évidemment valables. |
Le halebas est certainement le filin le plus négligé sur un dériveur. Sur le vaurien, de par sa conception "primitive", il est souvent oublié. Pour préciser son rôle, je rappellerai d'abord l'excellent article de Yves Louis Pinaud : - son rôle s'accentue sur les bateaux ne possédant pas d'écoute réglable. (Vaurien...) lorsqu'il s'agit de naviguer au près serré et près bon plein. Maintenant la grand' voile très plate, il permet d'utiliser l'écoute comme palan de réglage d'ouverture ou de fermeture du plan de voilure par rapport à l'axe du bateau. Disons pour être plus théorique : de modifier l'angle d'incidence entre le vent apparent et le plan de voilure. |
Il ressort de cet exposé que le halebas est un palan qui doit être REGLABLE. Les bateaux les plus rapides de la série ont un halebas réglable. Voici le principe du réglage adopté par Chaplain (deux fois Champion de France), Tervé et moi-même (fig. 3) Ce montage très sommaire est conforme aux règles de jauge et très efficace. Il ne nécessite pas de poulie. Il permet le réglage du halebas aux différentes allures et en fonction de la force du vent, toujours aux mêmes points, lorsque vous avez déterminé le bon emplacement des noeuds sur le brin de réglage, ce qui est très important. Allez-y, essayez et bonne chance. |