Construction amateur Loïc

Ce qui est cool c'est que nous allons avoir l'immense plaisir de voir ce vaurien !
Très bientôt et il n'est pas trop tard pour vous tous, d'en profiter également !
C'est en venant ICI
asvaurien.fr/index.php/le-calendrier/calendrier-officiel/5-national-classique

Patrice a raison, il faut venir.
Car j’ai bien l’intention de l’arroser comme il se doit. 
Et puis si le test de flottabilité se passe mal ce sera peut la seule occasion de le voir… 

 

J'ai reçu mes sangles

Thibault le montage dont tu m'as parlé c'est celui de ce  post  ?

Oui c'est exactement ça !

Enfin ! 

Le 26 octobre 2025, sur l'étang de la grosse pierre à Verneuil-sur-Seine, il devait être à peu près midi quand 36416 a été mis à l'eau et a tiré ses premiers bords !

Avant un post plus complet sur cet évènement, et un bilan de ce projet, quelques remerciements émus à tous les membres de l'AS qui m'ont accompagnés depuis 2 ans, en particulier :

Merci Patrice, depuis mon tout 1er contact avec l'association, pour ta bienveillance et tes encouragements, ici sur ce forum ou par mail mais aussi pendant les moments partagés à terre lors des 3 nationaux auxquels je suis venu sans naviguer.

Merci aux constructeurs amateurs qui m'ont précédés pour la mine d'informations et de conseils que vous avez laissés sur ce forum, en particulier Antoine et Cyrille. 

Merci Thibault... il faudrait 3 pages ici : je te dois la différence entre "j'ai construit un Vaurien" et "j'ai construit un Vaurien qui marche"

Et enfin merci François, pour m'avoir accueilli sur ta mare et coché les dernières cases pour que cette mise à l'eau se concrétise.

Voilà, c'est donc officiellement la fin de la construction pour 36416. Maintenant y a plus qu'a...
 

Merci Loïc pour ce message bien aimable 
J'espère que cette première navigation t'aura bien récompensé des moments si prenant pour un tel chantier !
alors , imaginons l'angoisse pour ceux qui sont à l'autre bout de la planète, seul, sans un Vaurien sous les yeux,
Patrice à Quebec,
Thomas au Brésil,
maintenant Adolfo en Argentine,
et peut être bientôt Ricardo au Chili, carrément en Patagonie !
courage !

Bonjour Loïc,

J'étais ravi d'assister à cette mise à l'eau,

Puis de prendre la barre de ton bateau pour quelques bords de planning au largue !
Aucun doute, ton bateau est bien né, et de plus très bien accastillé !

Encore félicitation, et j'espère le revoir bientôt !
Tu es bienvenu quand tu veux pour naviguer à l'Ycif.

Quelques photos et vidéos supplémentaires sur la page de l'AS :
www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=pfbid02tnPQdVEAtHnhCcModD46Km94XRPtUoEorsiruxkYTU6b7wiuX5reisMxFHXmkYYhl&id=100064317234161
(accessible même sans avoir de compte facebook).

J'ai également épinglé le sujet, aux côtés des autres constructions menées à leur terme (Cyrille et Antoine).

Récit de cette mise à l'eau

Après la désillusion du National, où j'ai réalisé la somme de travail restant pour l'accastillage, rendez-vous fût pris: d'abord à l'YCIF le samedi 25, puis remis au dimanche 26 octobre, pour des conditions plus adaptées, sur la base de François à Verneuil-sur-Seine. Pas mécontent d'échapper au risque péniche sur un plan d'eau fermé, et aux regards des régatiers de l'YCIF...

Arrivés avec Titouan, mon fils/équipier, en fin de matinée nous sommes accueillis par François qui me propose deux options de départ sur sa mare.
Je choisis la plus rassurante = avec le moins de pente. 
François m'assiste pour gréer, car entre la théorie et la pratique, j'ai besoin d'être rassuré et que chaque nœud soit validé.
Un détour par son atelier : cales de mât oubliées, on en taille dans un morceau de planche à découper en polyéthylène qui trainait dans mon coffre.

Mise à l'eau sans souci :
Pour commencer : il flotte ! Mais je n'en doutais pas trop.
Ensuite ni le fond ni les renforts de fond ne s'arrachent quand je monte à bord.
Ca en revanche c'était une vraie crainte au point d'en avoir fait des cauchemars. Surtout que mon fils + moi = 180kg
Vient la tuile du jour : ma dérive ne passe plus en bas du puits. 
Mes cales d'épaisseur ont dû gonfler depuis les essais après les avoir imprégnées d'expoxy. 
François me prête une dérive de Mousse - collector, fine, légère et rigide - qui fera très bien l'affaire.

Et enfin c'est parti pour le premier bord ! 
Je ne suis pas tranquille du tout : la pantoire s'est enroulée sur la barre et son stick pas déployé, je ne sais pas comment m'en dépêtrer. Mais il avance. 
Nous sommes vite rejoints par François sur une sécu de sa base, accompagné par Christine, une kayako-paddeliste de son club, et par Thibault qui est arrivé entre-temps (libéré de ses obligations régatières plus tôt que prévu) 
Je n'ai plus aucun souvenir de la manœuvre qui m'a permis d'extirper le stick - trop long - de sous la pantoire. Sûrement un miracle à l'approche de la berge opposée pendant le premier... le premier quoi ? virement ? empannage ? Honnêtement je n'en sais rien : la plupart du temps je suis resté incapable de dire d'où venait le vent (aucune confiance en ma girouette). Bref ! On a tourné. Et de toute façon “Je fais ce que je veux avec mon Vaurien”
Malgré ça je prends confiance en ce bateau et je savoure le moment. Nos manœuvres ne ressemblent à rien. Nos déplacements d'un bord à l'autre dans le bateau sont consternants. Mais les conditions de vent sont parfaites pour tolérer notre niveau. Eu égard au cumul d'heures de navigation entre mon fils et moi qui ne doit pas dépasser les 10h en dériveur, on va tout de même à peu près où on veut.
François met son Vaurien bois à l'eau, équipé par Christine, tandis que sur la sécu Thibault est accompagné de Gaël, wingfoiler sauvé d’une eau à 12°.

Après 1h(1h30?) sur l'eau (ressenti pas plus de 15mn) je débarque mon fils pour que Thibault prenne la barre et voit ce que mon V a dans le ventre.
Alors il parait qu'on a fait du “planning au largue”, et que mon V est “ardent à la barre”...
Si Thibault l'a dit c'est que ça doit être vrai. Moi j'avoue que je n'ai qu'une très vague idée de ce que ces mots veulent dire, mais je prends ça comme des compliments !

Retour à terre vers 15h. C'est fou ce qu'un jaugeur ça a les yeux qui brillent dès qu'on sort un mètre !
Contrôle de la quête, tout plein de conseils en prime sur ce qu'il reste à améliorer, à faire, notamment tout l'accastillage de spi...Moi je ne suis pas pressé de rajouter des bouts : j'ai bien assez de trucs qui trainent dans le bateau à apprivoiser comme ça sans me prendre les pieds dedans.   

Après ça, le vent était tombé. De toute façon j'étais tellement épuisé - émotionnellement - que je n'avais pas vraiment envie d'y retourner.

En conclusion, un moment intense et inoubliable.
Mais surtout, ce qui est bien, c'est ce sentiment que la fin de la construction n'est qu'un début : j'adore n'avoir quasiment aucune expérience à la voile et qu'il me reste tout à découvrir et à apprendre. 

Hâte de la prochaine occasion à laquelle je pourrai me joindre à vous tous pour partager un moment, mais sur l'eau cette fois (et salée dès que possible !)

Par ici quelques  images
(merci aux photographes et vidéastes présents)

C'est donc le début d'une longue histoire, tout à découvrir et à apprendre, le vaurien est bien fait pour ça !
Chapeau Loïc !