SUJET :

Bonjour,

J’envisage d’acquérir un vaurien, j’ai trouvé une annonce intéressante , cependant quelques points m’interpellent :

Le propriétaire actuel m’indique que ce vaurien (en fibre) ne possède pas ou plus de plaque signalétique. Comment puis-je connaître l’année et le chantier de construction ?

Ce vaurien était considéré comme un engin de plage. Je souhaite naviguer plus loin que la bande des 300m. Quelles sont les démarches à entreprendre pour l’enregistrement ou l’immatriculation ?

Je pense aller le voir prochainement, avez-vous des conseils, des points à contrôler afin de vérifier son état.

Merci d’avance pour vos réponses.

Amicalement

Sébastien

Hello,

Pour les 300m, en théorie (je crois) il faut l'immatriculer. Cela peut se faire par correspondance. Quand je l'avais fait j'avais trouvé des informations sur le site du gouvernement mer.gouv.fr et avait téléphoné directement au centre où je voulais l'immatriculer.
Dans la pratique, je n'ai jamais vu personne se faire contrôler.
Si tu navigue dans un club dans lequel tu es adhérent et sous la responsabilité de moniteurs tu peux aller à 2 miles des côtes. Idem pour les rassemblements et régates.

On peut retrouver l'année d'un vaurien avec son numéro de voile, si celles-ci portent encore le bon numéro. Tu peux aller voir dans l'onglet "Le Vaurien > La base de donnée".

Peux tu indiquer le lien de ton annonce ? On saura peut être t'en dire plus !

Cordialement

Bonjour et bienvenue,

Concernant l'immatriculation, il faut voir avec les aff mat car il n'est pas prévu d'immatriculer un bateau d'occasion (qui ne serai pas déjà immatriculé), il doit cependant être possible de s'arranger avec eux.
www.affaires-maritimes.mediterranee.equipement.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=21

Comme le dit Thibault, voir avec le numéro de voile si le propriétaire peut s'engager si il s'agit des voiles d'origines.
Pour le chantier, si c'est un Vaurien plastique, il est généralement facile de l'identifier. Photos, Surmoulage de logo sur le pont, tout signe distinctif, etc..

Sinon un lien d'un site perso, bien fait, qui présente correctement la réglementation. Si on est légaliste, il faudra effectivement immatriculer le bateau pour une navigation en 6ème (2 milles) ou 5ème (5 milles) catégorie. Puis l'équiper en conséquence (rien d'insurmontable).

etoiledelune.pagesperso-orange.fr/bateau/bateau_armement.htm

A titre perso, on entend de droite et de gauche que les contrôles auront tendance à se renforcer dans le futur. C'est la mode !!! Et là, je vois déjà une grande majorité de nos navigateurs se poser la question de l'immatriculation !! Moi le premier.

Et pour finir sur les points à regarder sur une coque plastique, je ne connais que la base. Absence de zone molle, notamment le fond, pas de cloquage du gelcoat, inspection de l'intérieure des caissons si possible (passer la main pour "sentir" l'humidité, attention aux écharges de fibres), aspect général, etc..
Dans quelle région es-tu ? Il peut y avoir moyen de se faire accompagner.

Gerald, on peut immatriculer un bateau d'occasion !
Mon Roussineau de 1979 n'avait en plus bien entendu pas de marquage CE. J'ai du remplir un papier supplémentaire en précisant des informations sur le chantier. C'est un peu au cas par cas j'ai l'impression. Pour ma part, la personne qui s'occupait des immatriculations à Cherbourg était compétente et compréhensive.

Les régates et rassemblements organisés sous l'égide de la ffv (et à condition que le club prévienne les affmar ou la capitainerie je crois) dispensent les participants d'obligation d'immatriculation. Les participants n'ont pas non plus besoin de porter tous l'équipements de 5eme ou 6eme catégories (heureusement !)

Vaste sujet que ces immatriculations...

J'ai trouvé ceci également : www.premar-manche.gouv.fr/services/document_pratique/que_faire/e-docs/00/00/04/54/document_que_faire.php

Donc en l'état, un dériveur non immatriculé est considéré comme engin de plage, et ne peut s'éloigner de plus de 300m, sauf --> voir si dessous. Sinon, il faut immatriculer, et armer en conséquence, ce qui est bien la première des choses. Je pense qu'en cas de contrôle, il sera plus aisé d'expliquer un papier manquant, que de justifier le fait d'avoir laissé les brassières sur la plage.



*****
1. Définitions

Engins de plage et engins non immatriculés :
Engins de sport ou de loisirs non motorisés dont la puissance propulsive maximale autorisée est inférieure ou égale à 3 Kilowatt (= 4cv) et dont les caractéristiques n'imposent pas qu'ils soient enregistrés auprès de l'administration des affaires maritimes.

Typologie :
les engins de plage : périssoires, pneumatiques, pédalos, etc…
les engins nautiques non immatriculés : dériveurs légers et planches à voile


Engins non orthodoxes :
Par engins non orthodoxes, il faut entendre tous les engins lents et peu ou non manoeuvrants, quel que soit leur mode de propulsion, tels que les pneus, les baignoires, les radeaux, etc… et qui ne sont pas désignés par le règlement annexé à l'arrêté ministériel du 2 novembre 1987 modifié relatif à la sécurité des navires.



2. Limites de circulation
Les engins de plage ne peuvent pas s'éloigner à plus de 300 mètres du rivage
Les planches à voile et kayaks de mer peuvent s'éloigner jusqu'à 1 mille du rivage. Au delà, ils doivent être accompagnés par un navire immatriculé (au moins de 5° catégorie avec 2 personnes à bord) qui assure la surveillance et la sécurité
Les dériveurs légers peuvent s'éloigner jusqu'à 2 milles lorsqu'ils naviguent en régate ou en école sous le contrôle d'une organisation agréée par l'administration des affaires maritimes. Ils ne peuvent naviguer que de jour
La circulation des engins non orthodoxes est interdite, en Manche et mer du Nord, au-delà de 300 mètres du rivage par arrêté du préfet maritime

Pour finir, et revenir sur cette réglementation à 300m du rivage.

En effet, il semble que pour un engin de plage, il n'y a aucune exigence en matière de sécurité.
Toutefois, cette fameuse bande des 300m est sous la responsabilité d'une municipalité pour y assurer la sécurité : zones de baignade, balisage, etc... En conséquence, il peut exister sous forme d'arrêtés municipaux, voir préfectoraux, des exigences particulières et locales concernant la sécurité pour l'utilisation des engins de plages, donc l'armement.

et pour conclure comme dirait "Laverdure à Tanguy",n'oublie pas que pour naviguer sur un Vaurien,il te faut ; 1 tire bouchon, 1 siège pliable , 1 tente de camping , de la gueule en plus il faut pouvoir manger des pâtes à la sauce tomate dans des verres en plastiques,boire de la bière en même temps,gouter le pineau de Luc,déguster les divers rouges généralement présent sur la petite table de camping,savoir apprécier les galettes saucisses du 35 et du 56,connaitre sur le bout de ta barre les règles de nav,surtout lorsque tu navigues avec Rdt et Acné, laissez passer Fricotin aux bouées sous peine d'éperonnage,et le plus important,savoir chanter sur le fameux cd des Charentes encore de Luc,en bref t'imagines le boulot que tu vas avoir avant de commencer la plus p'tite rénovation sur ton magnifique bateau bienvenu

Alexandre écrit:

Les dériveurs légers peuvent s'éloigner jusqu'à 2 milles lorsqu'ils naviguent en régate ou en école sous le contrôle d'une organisation agréée par l'administration des affaires maritimes. Ils ne peuvent naviguer que de jour


Alexandre je suis surpris par cette phrase, que tu as surlignée d'ailleurs !
Je considérais jusqu'à présent,(qu'en 6°catégorie) l'on pouvait naviguer maximum jusqu'à 2 milles nautiques, "en solo"... c'est à dire sans forcément le contrôle d'une quelconque organisation...

Peux-tu confirmer stp !

Si j'ai bien compris les textes, oui !!

Mais uniquement si ton bateau est immatriculé aux AfMar, afin qu'il ne soit plus considéré comme engin de plage. ET bien entendu avec l'équipement de sécurité 6ème catégorie.

En fait c'est clair (quoique !!), pour naviguer au délà de la bande des 300m, il faut que ton bateau soit immatriculé.

Donc dans ce que j'ai surligné, c'est uniquement pour le cas où tu navigues en regate, et où le bateau n'a pas besoin d'être immatriculé. Dans ce cas, c'est l'accompagnement qui assure la sécurité, au travers de sa présence, de l'application des rêgles de courses à la voile et des instructions de courses spécifiques.

YVON écrit:

...en bref t'imagines le boulot que tu vas avoir avant de commencer la plus p'tite rénovation sur ton magnifique bateau bienvenu

Yvon, ne pas oublier d'apprendre à amortir les bouées qui tombent du ciel au petit matin sur la tente...

Welcome

Et bien vaste sujet que l'immatriculation

merci de ces réponses.

Je suis de la region brestoise, et l'annonce que j'ai repérée est la suivante :

www.leboncoin.fr/nautisme/145937615.htm

pour ce qui concerne la galette saucisse pas de pb je suis originaire de Rennes

Bon,

A priori Bihoré 1ère génération.
Par contre, pas de numéro sur les voiles. Le vendeur les a-t-il au fond de sa cave ?

Sinon, faut faire rentrer Sherlock Holmes dans l'affaire avec identification des propriétaires successifs.

Si on revient à la question d'origine :

- Bateau gréé en photo et c'est déjà pas mal
- Remorque "moderne"
- Ouvrir les trappes des caissons et tout ce qui est bouchon
- Demander si le bateau était à minima hiverné au sec
- Voiles effectivement de confection récente avec bosse de ris
- Mat avec barres de flêche. Pas mal. Vérifier si pas d'oxidation trop prononcée
- Bome en bois certainement de recup
- Le hale-bas ? A verifier car on voit pas bien sur la photo
- Etat des sangles de rappel. C'est toujours un peu pénible à changer.
- Vérifier l'état des haubans/étai. Abssence de "gendarme" ou amorce de dégradation.
- Et puis s'assurer qu'il y a bien la dérive et safran complet + barre

Bonne visite

Merci pour toutes ces infos

je vous tiens au courant

a bientot sur l'eau j'espere

seb

je confirme c'est d'un Bihoré "de visu"...
la verification ultime c'est le moulage en relief sur l'avant du pont devant la cadéne d'etai..s'il y a un numero "peint" entre l'avant du puit de dérive et l'encoche de pied de mat c'est un indication suplémentaire pour daté;c'est souvent un n° de chantier (comme me l'avait expliqué notre Admin.et président)car certain bateau sont sorti des chantiers sans n° de serie pour diverses raisons.
par contre la couleur uniforme blanche m'intrigue ....(peinture ?)

bonjour mon cher PI.r,
sur un Bihoré tu as toujours deux couleurs,mais la coque est généralement blanche,tu as que le pont et l'intérieur qui sont coloré dans la masse.
Si tu regardes les photos,tu verras que le miens j'ai repeint l'intérieur en gris,car à l'origine il est vert "kronenbourg"....dans la série tu avais,orange,rouge,bleu,vert les couleurs les plus représentatives d'un Bihoré

c'est encore moi,je n'avais pas vu la photo ! voici les probl rencontrés sur ma coque,au niveau des deux trappes: 1)résine de la coque fragilisé,constaté en poussant avec la main.
2)probl d'étanchéité au puit de dérive, car les lèvres n'existaient plus et l'eau rentraient même en infime quantité mais après une journée de nav tu rentres environ 10 litres.
3)attention,tout l'accastillage est maintenu par des cales en bois,dès que tu retires quelquechose tu l'entend tomber au fond de la coque.
4)si tu veux garder les trappes,changes les et surtout vérifie bien l'étanchéité lorsque tu remontras des neuves,j'ai coulé à cause de çà lors d'un chavirage.

YVON écrit:

c'est encore moi,je n'avais pas vu la photo ! voici les probl rencontrés sur ma coque,au niveau des deux trappes: 1)résine de la coque fragilisé,constaté en poussant avec la main.
2)probl d'étanchéité au puit de dérive, car les lèvres n'existaient plus et l'eau rentraient même en infime quantité mais après une journée de nav tu rentres environ 10 litres.
3)attention,tout l'accastillage est maintenu par des cales en bois,dès que tu retires quelquechose tu l'entend tomber au fond de la coque.
4)si tu veux garder les trappes,changes les et surtout vérifie bien l'étanchéité lorsque tu remontras des neuves,j'ai coulé à cause de çà lors d'un chavirage.

Bon ben Yvon c'est bien que tu sois conscient de tous ces problèmes dont nous parlions depuis quelques temps sur ta "coque". Les problèmes d'étanchéité, de coque fragilisée, d'accastillage maintenu par des cales en bois, dés que tu retires quelquechose tu l'entends tomber au fond de la coque (souvenir de la Vilaine ????????)

En ce qui concerne la réglementation il faut lire ce texte ! "la division 240"

notamment les chapitres : 240-2.02 et 240-3.06 à 240-3.09


www.developpement-durable.gouv.fr/.../Division_240_consolidee_le_7_janvier_2010.pdf


Alexandre, thibault et les autres, vos avis SVP !