SUJET :

Depuis quelques temps, nos amis espagnols avaient mis en ligne un document réalisé par l'excellent Pablo Cabello.
Ce document décrit avec minutie l'équipement d'un Vaurien régate.
- Toutes les notions importantes pour le réglage d'un bateau sont passées en revue.
- Par contre, toutes les solutions proposées ne sont pas adaptables à tous les bateaux (je veux parler ici des bateaux anciens). En outre, ces solutions ne sont pas uniques ou incontournables.
Ce document est une mine d'informations, et une source de réflexions.
Nous l'avons traduit et mis à votre disposition : Rubrique "Le Vaurien / Trucs & Machins"

Attention !!! Cette traduction s'est voulue "au plus près" du texte initial de Pablo Cabello. Ceci est délibéré, même si cela conduit à quelques acrobaties verbales ... que nous nous emploierons à gommer au fil du temps.

Bonne lecture ... et à votre disposition pour en parler.

ah ca c'est tres bien !
de quoi lire avec ce temps de m...e !!!
et surtout merci aux traducteurs ...

Tout simplement top !

merci aux traducteurs...
car le fiston qui maitrise la langue de Cerventés n'a pas eu le temps de me la faire....l'école de maistrance l'occupe "a plein temps" !!!

joli boulot !

Bravo au traducteur !

Effectivement une source de réflexions qui laisse présager quelques journées de bonne cogitation et de bricolages soignés !
... bien vu les acrobaties verbales du style : "pata de gallo" qui devient "patte d'oie"
Et dire que j'ai cherché à traduire tout ça, madre de dios ...

Dans le guide de montage, Pablo Cabello fait allusion à l'armement sécuritaire "exogène" que l'on doit avoir à bord de son embarcation, en l'occurrence : le Vaurien.

Pablo écrit :
Le kit de base se compose de :
• Deux gilets de sécurité (en parfait état).
• Un câble de remorquage d’un diamètre minimum de 6mm ...
• Une pagaie avec un manche d’au moins 60 cm de longueur...
• Ecopes : au minimum une grande écope de 5 litres ...

• Fermetures des caissons...
• Une sécurité pour le gouvernail ...
• Une trappe de tableau arrière ...

Soit, loin de moi l'idée de remettre en question tout cela mais il me semble qu'il convient d'être un peu plus précis dans le domaine de la sécurité embarquée sur les eaux territoriales française.
La fameuse "division 240" précise et complète ce que l'on doit posséder à bord, à minima.
Certes, il faut toutefois comprendre ce nouveau concept sécuritaire ...

Si l'on tient compte de la liste établie pour une pratique à moins de 2 nautiques d'un abri, il est nécessaire de rajouter à bord quelques éléments :

Article 240-3.07
(Arrêté du 04/12/09)
Matériel d’armement et de sécurité basique
Le matériel d’armement et de sécurité basique comprend les éléments suivants :
1.pour chaque personne embarquée, un équipement individuel de flottabilité,
conforme aux dispositions de l'article 240-3.12, ou bien, si elle est portée
effectivement, une combinaison de protection conforme aux dispositions de
l'article 240-3.13 ;
2.un moyen de repérage lumineux conforme aux dispositions de l'article 240-
3.14 ;
3.un moyen de remonter à bord pour une personne tombée à l'eau. Un tel moyen,
lorsqu’il n'équipait pas un navire existant, est conforme aux dispositions de
l’article 240-2.60 ;
4.un dispositif coupant l'allumage ou les gaz en cas d'éjection du pilote lorsque
la puissance totale des moteurs de propulsion excède 4,5 kW, sur un navire à
moteur hors-bord à barre franche ou un véhicule nautique à moteur ;
5.un ou plusieurs moyens mobiles de lutte contre l'incendie conformes, dans le
cas des navires marqués « CE », aux préconisations du constructeur, ou dans les
autres cas, conformes aux dispositions des articles 240-2.43 à 240-2.47. Les
véhicules nautiques à moteur ne sont pas tenus d'embarquer ces moyens ;
6.un dispositif d'assèchement manuel pour les navires non auto-videurs ou ceux
comportant au moins un espace habitable. Ce dispositif peut être fixe ou
mobile ;
7.un dispositif permettant le remorquage (point d’accrochage et bout de
remorquage) sauf pour les planches à voile et aérotractées ;
8.une ligne de mouillage appropriée. Toutefois, les navires dont la capacité
d'embarquement est inférieure à 5 adultes peuvent être dispensés de ce
dispositif, sous la responsabilité du chef de bord.
9.pour les navires francisés : le pavillon national et les moyens de l'arborer de
manière visible.

Personnellement cela reste un peu nébuleux pour moi et je reconnais que j'ai quelques omissions dans mes navigations de loisir.
Qu'en pensez-vous et comment faites-vous pour rester au plus prés de la législation !

Bigre ! Tu exhumes là un sujet ancien. Tu sais : le genre de discussion infinie qui aboutit généralement au point de départ !
Je ne vais pas m'y coller, mais il serait étonnant que Alexandre, qui avait participé au remue-méninges à l'époque, ne sorte pas de sa tanière.

C'est vrai nous en parlions déjà à l'époque !

asvaurien.fr/le-forum/21-le-bar-de-la-marine/9596-division-240.html

Mais je dois t'avouer ,JJ, que je suis resté un peu sur ma faim.

Allo ?????

Nicolas,

Pour faire simple sur tes remarques, Pablo mentionne en premier lieu l'équipement de sécurité tel que défini dans les règles de classe pour une pratique en régate, qui ne sont plus ou moins que celles données par l'ISAF. A la grosse. Équipement auquel il rajoute le bon sens !

En regard de la réglementation, il faut en toute rigueur rajouter (dans le cas d'une navigation autonome) :
- Pour le point 2 : ben pour faire court, une lampe d'une portée d'un 1/2 mille
- Pour le point 3 : une échelle. Mais n'est applicable que pour les bateaux d'un franc-bord lège de plus de 500mm. Sinon, il suffit de démontrer qu'on peut s'agripper quelque part.

...sans compter l'annexe auto-gonflable. Mais je crains que nous ne finissions par décevoir l'ami Nicolas.

Alexandre écrit:

Pour faire simple sur tes remarques, Pablo mentionne en premier lieu l'équipement de sécurité tel que défini dans les règles de classe pour une pratique en régate, qui ne sont plus ou moins que celles données par l'ISAF. A la grosse. Équipement auquel il rajoute le bon sens !

+1

Dans le cadre d'une régate ou rassemblement FFV ou d'une naviguation losir encadrée par un club de voile, la sécurité sur l'eau est assurée par l'organisation, et les coureurs n'ont pas besoin de se conformer aux textes officiels en matière de réglementation et immatriculation, mais doivent se soumettre aux obligations FFV/ISAF et aux règles de jauge de Vaurien, ni plus ni moins.

Donc pitié arrêtons de nous prendre la tête là-dessus !

Et pour une pratique loisir en autonomie ... le mieux est d'aller voir (ou de téléphoner) aux Affaires Maritimes la plus proche pour être fixé, car personne d'autre n'a de meilleure réponse qu'eux. (sans compter que les interpretations sont multiples).

le bon sens pour une sortie en bateau solo
prévenir kk1 ; dire ou l'ont va ; quand ont revient ; voir s'il y a d'autres bateaux sur la zone ; au club , prévenir le chef de base ; prendre un minimum de matos nescessaire a sa sortie ; ne pas s'aventurer ....
une lampe , un miroir , une pince , un peu de ficelle , ca tient dans un petit sac , un bout de remorquage ,
et l'équipement perso bien sur
bref , ne pas etre trop trop couillon quand meme

pour revenir au principal de ce post ,
je me permet de faire une constatation , qui rejoint celle de Luc17 dans un autre post
cad , les ecritures en jaune sur les planches de la traduction sont assez difficile a lire .....pour mes pôôv yeux ....

Bon, bien reçu vos messages les amis !

Effectivement il y a, peut-être, 2 approches du versant sécuritaire, j'en conviens.
Alex, je ne suis pas un fin régatier et ne suis pas forcément au fait de la réglementation en terme de régate, surprenant que l'on oblige : la pagaie, paradoxe ou pas.
Bon j'y apporterai un complément technique qui me semble importante, plus tard !
Pour le point 2 : Ok pour la lampe.
Pour le point 3 : Bon à voir !

Thibault à écrit :
Et pour une pratique loisir en autonomie ... le mieux est d'aller voir (ou de téléphoner) aux Affaires Maritimes la plus proche pour être fixé, car personne d'autre n'a de meilleure réponse qu'eux. (sans compter que les interpretations sont multiples).

... euh là, mon cher Thibault, je ne suis pas forcément en accord avec toi, je me méfie toujours des interprétations "locales". Surtout lorsqu'on sort des limites métropolitaines et que l'on s'aventure outre-mer, mais ceci est surement une autre histoire (d'eau).
Au-delà de la prise de tête, il y a une certaine réalité de terrain :
- de responsabilité juridique.
- de contrôle maritime.