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Re: Un petit tour par le WEB 26 Oct 2011 13:57 #18879

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en faisant un ptit tour sur le web voici ce que l'on peut trouver
un :boat: :bouee: Bateau Bouée pour Yvon et d'autre
Cliquez là => swell

bientot livré dans les oeufs Kinder :lololol: :lololol:
j'aime le cochon grillé

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Dernière édition: par Laurent_56.

Re: Un petit tour par le WEB 26 Oct 2011 17:24 #18887

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et en cas de crevaison, ils on prévus une coque de secours ? :lololol:

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Re: Un petit tour par le WEB 26 Oct 2011 21:09 #18900

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maëldy écrit:

et en cas de crevaison, ils on prévus une coque de secours ? :lololol:

c'est plutôt une grosse boite de rustines qu'il faut :lololol: :lololol:
et éviter de faire du rase cailloux :tit: :tit:

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Re: Un petit tour par le WEB 06 Nov 2011 21:33 #19095

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Je vous "colle" sur ce post un article édité sur un autre forum. Il est question de la genèse du Vaurien ... bonne lecture 8-) !

En attendant, on vous livre en prépublication le chapitre concernant le Vaurien...

Vaurien : le maquisard sans concessions

Celui là, c‘est le popuboat par excellence :

Visant ouvertement le prix le plus bas possible pour mettre le sport des rois à la portée des ouvriers,
à son lancement, en 1952 il était quatre fois moins cher que le sharpie 9M2, et pourtant, il était construit professionnellement (la construction amateur, totalement bannie à l’époque du lancement ne fut autorisée que très tardivement, à la fin des années 70 alors que son heure de gloire était déjà passée).

C’est le résultat d’une très réelle volonté de ne pas faire de profits (juste le minimum vital pour le chantier constructeur) de ne pas utiliser d’accastillage ( 4 poulies, deux taquets, deux filoirs , zéro taquet coinceur, c’est à peu près ce qu’on trouvait sur le Laser des débuts – les taquets coinceurs du laser sont une option , pas une fourniture de série) , d’éviter les complications (ni spi ni hale - bas –au début - ni trapèze et pas d’avantage de safran relevable ou de dérive pivotante ) de ne pas passer par les yacht clubs traditionnels, de court - circuiter l’establishment représenté par la Fédération Française de Voile (ou plutôt de Yachting à Voile, à l’époque), de ne pas utiliser de matériaux ni de méthodes traditionnels de fabrication

Le Vaurien, ce Résistant exemplaire, fut capable de dire non, et d’assumer son refus dans ses plus extrêmes conséquences, de réaliser l’impossible au quotidien, il sut, au moins pendant ses vingt premières années, suivre sa voie à rebours des conformismes, au sein d’un milieu et d’un sport où les traditions comptent beaucoup.

Dans sa volonté de faire du passé table rase (vers de l’Internationale), le Vaurien est un peu la traduction dans la voile légère du Programme du Conseil National de la Résistance , qui regroupa les résistants de tous poils, Gaullistes et Communistes, mais aussi les patriotes de droite, y compris certains cagoulards ralliés au bon combat, et ceux, situés au centre gauche, que Boris Vian appelait facétieusement les z’ Urbains z’ Urbanistes et les Soucieux Socialistes dans une volonté commune de transformer la société française d’après - guerre.

On doit au Conseil National de la Résistance un certains nombre de piliers de la société civile de l’après – guerre en France : sécurité sociale , assurance chômage , retraite par répartition (qui empêche les banquiers privés de faire joujou en bourse avec l’argent des pensions), ainsi qu’un gros paquets de nationalisations (banques et assurances, énergie, télécommunications, aéronautique et automobile) qui étaient indispensables pour reconstruire le pays sur de bonnes bases, avec une planification efficace malgré quelques loupés inévitables.

Le programme du CNR visait une forme de contrat social nouveau, avec si possible le bonheur pour chacun…vaste programme, nettement utopique, mais qui fut paradoxalement mené pour une large part à bonne fin, grâce à un solide pragmatisme et l’attention portée aux détails (où se tapit le diable comme chacun sait) durant les deux ou trois décennies qui suivirent la Libération.


Les meilleurs programmes, comme les meilleurs bateaux, ne valent que ce que valent les hommes qui en ont la responsabilité et il faut bien dire que, même si on a parfois fait dans le lyrisme en écrivant l’histoire de la Résistance, le fait d’y avoir participé (et d’en être sorti vivant et en état de diriger le pays) était un sacré brevet de personnalité, et aussi de compétence (les erreurs ne pardonnaient pas) bref la marque distinctive d’hommes et de femmes un cran au dessus du lot.



Dans le panthéon de la Résistance , et de la réorganisation de la France de l’ après – guerre, Philippe Viannay et son épouse Hélène méritent une place de choix.

Né dans l’Isère, mais passé par Sainte Croix de Neuilly, boîte à bac catho haut de gamme, tenté un moment par la prêtrise ( il fréquentera un temps le séminaire d’ Issy les Moulineaux…mais finira limite agnostique sur se vieux jours ) cet homme têtu , mais capable de remises en cause, dont les opinions politiques se situent nettement à droite, tendance catho (elles évolueront vers la gauche tout au long de sa vie, ce qui est plutôt inhabituel) n’a que 23 ans au moment de la débâcle de l’armée française en Juin 40, mobilisé dans un régiment de tirailleurs alors qu’il préparait l’Agreg. de philo à la Sorbonne, il retourne à sa fac après la débâcle…mais pas pour fermer sa gueule et décrocher sa peau d’âne.

Il est présent au cours de la manif de lycéens et d’étudiants du 11 novembre 40 où , au grand dam des armées d’occupation et des flics collabos, les étudiants se baladent avec deux cannes à pêche en l’honneur du Général à deux étoiles bien connu (Vive Deux Gaules ! / Vive De Gaulle !) ou en tirant des petits chariots à quatre roulettes en l’honneur d’un autre général résistant (à quatre étoiles, comme le cognac VSOP) aujourd’hui un peu oublié (Vive Quat’roues ! : Vive Catroux ! ) , manif bien entendu réprimée à la matraque par l’occupant.

Il fonde un journal clandestin « défense de la France » qui va causer les pires migraines et les plus désagréables hémorroïdes aux milieux pétainistes et aux autorités d’occupation.

Il en est bien entendu l’éditorialiste en chef , sous le pseudonyme un brin ronflant d’ Indomitus (l’indompté).

Plus tard, après la Libération, il baptisera son bateau, un petit cotre de Carantec, « Le Rebelle », histoire d’afficher la couleur .

Résister par la plume, dans la France occupée était aussi dangereux, voire plus, que de le faire avec des armes à feu ou des pains de dynamite.

Le journal, primitivement Ronéotypé dans les caves de la Sorbonne passera ensuite au stade industriel (450 000 exemplaires en 1944, un truc énorme, malgré les contingentements de papier et d’encre) extrêmement difficile à dissimuler, un des imprimeurs du journal, Pierre Virol, mourra dans un camp de déportés.

La devise du journal est une citation de Blaise Pascal, bien dans l’air du temps qui est au mensonge, à la propagande et à la désinformation : « je ne crois que les histoires dont les témoins se feraient égorger »

Ses éditoriaux fustigent les collabos, les Laval , les Déat et leurs porte plume et porte voix Philippe Henriot ( « l’Angleterre, comme Carthage doit être détruite » , déclamée sur un ton nasillard - ou plus exactement nazillard - tous les jours sur Radio-Paris) et Jean – Hérold Paquis , leur promettant l’indignité et la mort….ils l’auront, mais un peu plus tard.

Il épouse en pleine occupation (1942) une étudiante en Géographie, Hélène Nordkovitch, aux convictions marxistes bien trempées, à l’extrême opposé de celles de son mari (C’est le secret des couples unis, les discussions sur l’avenir du monde permettent sans doute de sublimer les scènes de ménage).




Serré de près par la Gestapo, il passe à la clandestinité et prend le maquis (chef des FFI de Seine et Oise) en 1944) ce qui lui donne l’occasion d’engueulades magistrales avec le chef des FFI de la Seine , le colonel Rol Tanguy, un des libérateurs de Paris, autre héros résistant et communiste bon teint.

Il sera blessé grièvement (7 balles dans la peau, pas moins) mais terminera la guerre sans passer par la case déportation et camps de la mort, auxquels il échappa, certes de très peu, mais échappa quand même, ce qui en dit long sur ses compétences de clandestin et d’organisateur… une sacrée performance vu qu’il avait été un résistant de la première heure et non de la vingt-cinquième.

Forcément avec un talent pareil, un tel agitateur d’idées, doublé d’un créateur et d’un homme d’action n’allait pas s’arrêter en si bon chemin une fois la paix revenue.

Homme de Presse il transformera son journal clandestin du temps de guerre en quotidien à gros tirage, du moins à l’époque, car de nos jours c’est une feuille de chou agonisante, (France Soir) mais en perdra le contrôle dès 1947, et plus tard , cet agitateur d'idées, reçu dans tous les ministères (où il entrait à Vélosolex) sera une des chevilles ouvrières du Nouvel Observateur.

Obsédé à juste titre, par la nécessité de l’indépendance de la presse, il crée le premier de ses enfants chéris, le CFJ , une école de formation de journalistes qui fait encore référence soixante et quelques années après.

Le second enfant chéri de Viannay, c’est l’école de voile des Glénans, qui a d’ailleurs bien failli ne jamais voir le jour.

Viannay souhaitait créer une sorte de sas de retour à la vie normale pour les jeunes dont les parcours étudiants et professionnels avaient souffert de la guerre, de la clandestinité et du STO.

Certains jeunes gens, prenant le maquis pour échapper au travail obligatoire en Allemagne (en général dans des usines d’armement copieusement pilonnées par les B17 américains et les Lancaster britanniques) n’y avaient pas accompli que des actions dignes d’éloges et un recadrage s’imposait, histoire de ne pas ternir le mythe, tandis que d’autres avaient connu l’enfer et pire au sein des camps de concentration nazis, en étaient ressortis mal en point et avaient bien besoin de se refaire la cerise, de plus Viannay voulait que son mouvement de jeunesse soit international et espérait contribuer à la future paix en mixant des jeunes de toutes les nations d’Europe et d’ailleurs.

Pour se faire une idée de la jeunesse du temps entre Pétain et Résistance, et de son état d’esprit, le mieux est de relire le délicieux bouquin de René Fallet « Banlieue Sud-Est », c’est une pure merveille, une tranche de vie dont on ne se lasse pas, loin des grandiloquences et des discours de tribuns.

Viannay, né en Isère, cherchera d’abord à installer son œuvre à la montagne (Les Alpes furent une région très maquisarde et il y avait le précédent de l’ Ecole d’Uriage, conçue par Vichy pour former ses futurs cadres…et qui avait assez rapidement viré à la pépinière de résistants au point de fermer deux ans plus tard sur ordre du sinistre Pierre Laval) ….manifestement Viannay était persuadé que le vent de la liberté soufflait en priorité sur les cimes alpestres.








Viannay chercha mais ne trouva point..et dans le même temps il fut informé par un autre grand résistant, un nobliau breton héritier d’une dynastie enrichie dans le papier à cigarettes et le papier paraffiné pour condensateurs électriques, que sa famille possédait une propriété assez spéciale, et nettement inutilisée, une île déserte, uniquement peuplée de l…, pardon de cousins du lièvre (les îles désertes sont des microcosmes propres à abriter des sociétés utopistes, relire Swift et Voltaire) commodément située à quelques encablures de Concarneau.

Cet ange blanc de la bonne nouvelle c’était Gwen Aël Bolloré (Gwenael , c’est ange blanc en dialecte breton) , héritier d’une dynastie d’ industriels toujours prospères -ô combien- de nos jours, et qui avait réussi l’exploit de rejoindre De Gaulle à Londres à la voile, à bord d’un petit canot breton non ponté (absolument véridique !).

L’île déserte, c’était l’île du Loch dans l’archipel des Glénan.

Autant le dire tout de suite, le centre nautique des Glénans ne resta pas longtemps sur l’île du Loch, très exactement de 1946 à 1950 :

Deux vieilles tantes Bolloré , du genre grenouilles de bénitier , s’alarmèrent : Pensez donc, des jeunes gens et jeunes filles ensemble sur une île déserte vivant de toute promiscuité, c’était le scandale dans cette Bretagne du début des années 50, d’autant que pas mal d’étudiants étudiantes séjournant sur l’île cultivaient un look de robinsons et de pirates d’opérette bien aidés en cela par le confort hyper spartiate du campement sous des tentes militaires réformées….et quand ils re - débarquaient à Concarneau, on les accusait de faire du tort au commerce , de faire fuir les « bons » touristes, ceux qui avaient de l’argent à dépenser dans le négoce local.

(On pourrait recoller ici verbatim ce qui a été écrit à propos des Auberges de Jeunesse dans le chapitre Sharpie 9M2)

Par mesure de concession , Viannay dégota un aumônier catholique qui était chargé de donner une caution morale à l’entreprise , mais comme c’était le Révérend Père Godefroy, qui le restant de l’année, officiait comme aumônier de la très turbulente Ecole des Beaux – Arts , la ficelle, un peu grosse, ne suffit pas à calmer les austères taties Bolloré, d’autant que l’Ecole ayant commencé les croisières à bord de divers bateaux dont un peu plus tard les (in) habitables cotres Herbulot (6 couchettes dans huit petits mètres , sans WC , sans moteur, sans …..plein de trucs et de machins qu’on juge aujourd’hui indispensables), eh bien ce fut une indignation encore pire

(Non mais vous imaginez la promiscuité entre garçons et filles à 6 sur un petit bateau, et en plus avec toutes les influences pernicieusement romantiques de la mer et de ses clairs de lune ensorceleurs durant les nav’s de nuit…Oh là là ma pauv’ dame , Jésus Marie Joseph, dans quel monde dépravé vivons nous ?)

Surtout qu’à cette époque où la contraception était interdite …et le restera jusqu’en 1967, avec la loi Neuwirth (un vieux compagnon résistant du général de Gaulle qui et bien du mal à faire……passer la pilule, en dépit des réticences de la très catholique Mme De Gaulle – Tante Yvonne pour le Canard Enchaîné- qui n’était pas plus progressiste que les deux tantes Bolloré) eh bien à cette époque là, les élans du corps et du cœur avaient parfois, souvent, des conséquences baby boomesques.





Mais les Glénan (sans s , désignant l’archipel, Glénas avec s étant réservé à l’école de voile et déposé comme marque à l’INPI) les Glénan sont un archipel....et il y avait d'autres lieux possibles que le Loc'h sans aller très loin.
Viannay transporta donc ses pénates sur les îles voisines dont l’école devint propriétaire (Penfret) ou locataire (fort Cigogne).


Question flottille, les Glénans dont l’apprentissage de la voile pour la voile n’était initialement pas le but central, et pour qui le bateau était un moyen et non une fin, question flottille donc, les Glénans firent avec de l’occase, dans un premier temps.

Occases très fatiguées : deux ou trois ex – Thoniers concarnois à voile, fort mal entretenus durant la guerre, dont le lilas blanc, qui n’enthousiasmèrent ni les stagiaires, ni les pêcheurs retraités , embarqués dans l’aventure à titre de co- skippers, qui peinèrent à comprendre le buts de l’entreprise et à s’entendre avec la turbulente jeunesse (Qui va en mer pour son amusement irait en enfer pour y passer le temps, dit un proverbe breton, forgé au temps des premiers plaisanciers).

Occases à peine moins fatiguées : des baleinières de sauvetage réformées par la SCSN (Société Centrale de Sauvetage aux Naufragés, et les HSB (Hospitaliers Sauveteurs Bretons) ancêtres de l’actuelle SNSM., ces dignes canot voile aviron se distinguaient par un angle mort de remontée au vent voisin de 180°. Ils portaient des noms comme petit chose, grand-chose, autre chose …etc et servaient au pilotage côtier

Occases encore, plus fraîches mais pas vraiment durables , un bon paquet d’Argonautes, mini quillards de 3M60 sur plan Herbulot, en provenance directe de divers centres Rocq Borotra et réquisitionnés au nom des lendemains chantants de l’époque post pétainiste ( L'idéologie avait changé mais pas les bateaux.....c’est comme pour les églises chrétiennes qui s’installèrent sur d’anciens temples paîens et autres cromlech’s ou comme la nouvelle boîte de nuit super branchée qui se monte dans les locaux mêmes de l’ancienne discothèque réputée ultra ringarde)

L’ennui c’est que les argonautes , avec leur aileron portant 55 kgs de plomb, et qui prenaient allègrement l'eau par leurs bordés classiques calfatés devaient rester à flot (et parfois coulés) dans le lagon de Penfret, sur des corps morts maillés sur une méga chaîne mère provenant d’un cargo , que les stagiaires de fin septembre devaient sortir de l’eau et stocker à terre (la rentrée universitaire était à cette époque bénie le 1° octobre après trois mois de vacances).

L’embarcation du moniteur (qui à cette époque n'était pas motorisée) était le seul dériveur léger et performant du lot : un dinghy Herbulot de 15 pieds ,sorte de version simplifiée des très performants 14 pieds « internationaux » ( anglo - australiens ) à restriction .

Assez vite il fallut envisager du neuf : La Sereine, navire amiral de croisière hauturière, construite avec des matériaux traditionnels bois massif bordé sur membrures, sans moteur, bref un robuste et lent bovidé marin de 12 M 50, chargé de monter le pavillon des glènemuches sur toutes les mers d'Europe et des environs, l' Arche , un voilier de croisière auquel personne ne croyait et à qui tout le monde prédisait une désintégration rapide vu qu'il était en contreplaqué , un matériau tout juste bon à coffrer le béton de la reconstruction nationale.





L'Arche flottait en fait superbement, était vraiment étanche et rapide (contrairement à la Sereine) et résistait aux tarets, ces vers marins xylophages, qui lâchaient l'affaire dès le premier millimètre de contreplaqué, dégoûtés par la colle urée / formaldéhyde qui lie les minces plis de ce matériau très novateur à l'époque.

On construisit aussi plusieurs versions du cotre Herbulot , déjà cité (Type 1 , Type 2 , Type 2 et demi...) sans vraiment améliorer la maniabilité et les performances de ces robustes petits veaux marins , encore grées avec une GV à corne pour les premiers exemplaires.

Les anciens des Gros - glands se souviennent avec émotion des Men – skey , Men go, Gwin Ruz....sans oublier le Talenduic qui termina sa carrière en Corse dans une école de voile dissidente, mélangée à un centre de plongée, le CESM de st Florent.

Beaucoup de ces bateaux furent financés en copropriété multiple, chaque aspirant stagiaire devenant propriétaire d'une part minuscule de « son » bateau, une part étant dénommée un quirat et le copropriétaire un quirataire, dans le jargon des assureurs et des courtiers maritimes.

Les moniteurs du centre prétendaient d'ailleurs que le terme quirat (orthographié « qui ratent ») était descriptif des qualités évolutives de ces engins, vu la propension des cotres des Glénans à faire de somptueux manque – à – virer en pleine manoeuvres de port.....toujours faites à la voile, bien entendu, car les Glénans, puristes de la voile un brin extrémistes, considérèrent longtemps le moteur auxiliaire comme une sorte de suppôt de Satan.

Au rayon apprentissage de base, la voile légère est indispensable pour se faire la main et cafouiller sur un engin où les fausses manoeuvres n'auront pas de conséquences plus graves qu'un bain forcé.

Viannay se tourna donc vers Herbulot et le pria d'élucubrer la quadrature du cercle: léger, étanche, en double pour rentabiliser , performant et surtout ...le moins cher possible vu les finances funambulesques et anorexiques du grand' oeuvre de Monsieur et Madame Viannay.

A l' époque , le dériveur en double de référence était le Caneton , initialement un monotype sur plan Victor Brix, mais devenu une série à restrictions après autorisation de la construction amateur dans les fameux centres Rocq Borotra de l' Occupation....
Les Canetons construits en amateur durant la guerre étaient parfois, souvent hors jauge mais les exclure aurait tué la série et l' Asproca décida de les bénir en devenant classe « à restrictions » , ce qui ouvrit un boulevard à des chercheurs fous qui pondirent « leur » caneton (caneton Sergent, Caneton Hervé ,Caneton Cornu, Caneton Nantais en usage au SNO , Caneton Herbulot, celui là fort peu navigable pour cause de fonds trop en V...).

Au milieu des années 50, la série des Caneton devenait inabordable, pour cause de trop de recherche et de course à l'armement, un problème dont l'asso se sortira en adoptant le 505 (ex Coronet) comme monotype....et puis les Glénans, Ecole de Voile estivale avant tout , ne voulaient pas se charger de la construction, contrairement aux centres Rocq Borotra qui fonctionnaient toute l'année, en proximité .








Herbulot reconsidéra le bateau populaire en faisant table rase des idées reçues et en se tenant à une idée simple: Faire un bateau avec une feuille aux dimensions standard de contreplaqué CTBX (contreplaqué qualité extérieure, l'appellation « contreplaqué marine » créée ensuite ne correspond en fait à aucune norme précise) .

Herbulot réussit à faire un bateau relativement long (4M08 c'était mieux que les anglais, qui lancèrent plusieurs séries, dont les Heron et Mermaid de 3 M 60, sur le même postulat de départ....mais très traditionalistes, les rosbifs tenaient à des formes avant très en v et à une généreuse surface de pontage, y compris à l'arrière).

Pour y parvenir il fallut faire quelques impasses: pas de caissons de flottabilité (juste des blocs de liège ou des chambres à air de camion, remplacés ensuite par du polystyrène Klégécell ou des volumes gonflables en vinyl de chez Sevylor, le roi de la bouée canard pour bambins balnéaires) pas de fonds en v à l'avant (mais un certain arrondi au niveau du tableau arrière) , pontage avant minimum (avec une hiloire brise - lames généreuse pour compenser) et puits de dérive très bas (il fallait le boucher avec sa chemise chiffonnée avant d'écoper comme un damné pour vider un vaurien rempli d'eau après un chavirage, car son ouverture se retrouvait sous l'eau).

De plus, la géométrie choisie imposait de raccorder certains panneaux de contreplaqué par le milieu avec un collage en biseau (on dit faire un scarf en jargon menuisier), de faire des découpes ultra précises et d'assembler le bateau sur un coûteux gabarit spécial, rentabilisé uniquement pour une grande série de bateaux.
Le premier exemplaire fut construit dans l'appartement parisien de Viannay pendant l'hiver 1951/1952....Il fallut démolir le chambranle de porte pour l'en extraire, plaisanterie bien connue qui se renouvela avec le tout premier prototype du 505 construit par Michel Bigoin.

Testé aux Glénans, ce numéro zéro, sur lequel on avait grée une GV de Firefly et un foc d' argonaute, ce bateau révolutionnaire, qui avait quelques défauts (on y reviendra) fut baptisé vaurien, non pas en fonction de son prix de vente ou de ses qualités nautiques (qui avaient des plus et des moins, mais où les plus dominaient, surtout à ce prix là)...non non , il fut nommé Vaurien ...en souvenir du chien de Philippe Viannay , enlevé à l'affection de ses maîtres quelques temps auparavant.

Chien fou lancé dans le jeu de quilles très traditionaliste de la plaisance, le Vaurien dérangeait beaucoup de monde à commencer par les chantiers constructeurs, qui n'avaient pas la maîtrise de la série:
L 'AS vaurien ne leur accordait la permission de produire leur bébé qu'à condition de fabriquer cent bateaux d'un coup (un chiffre énorme pour l'époque) et à un prix de vente imposé correspondant au prix de deux vélos (plus tard ce sera deux vélosolex)...six fois moins qu'un caneton et quatre fois moins qu'un sharpie 9M2, les voiliers les moins chers du début des années 50.

Certains jouèrent le jeu avec bonne grâce, comme Besnard, Silvant , Roussineau, qui s'équipèrent de machines à bois performantes et furent gagnants, mais sur le long terme, quand le Vaurien devint si répandu qu'on le vendait en grande distribution (pour l'époque) c'est à dire au BHV à Paris




D'autres refusèrent avec indignation comme « tonton » Fernand Hervé...qui se répandait en dénigrements du bateau , de son architecte, et de ses utopistes promoteurs, ans les « allées » du salon nautique (je mets « allées » entre guillemets car à cette époque le salon nautique avait lieu sur les quais de Seine à Paris)....


Plus intéressant est le cas de Costantini, à la Trinité sur Mer , futur constructeur du mythique pen-Duick II de Tabarly en 1964....

Ayant produit deux séries de cent Vauriens sans y gagner un sou ou presque, Costantini se laissa tenter par la construction du rival du Vaurien: Une sorte de mini caneton dessiné par Eugène Cornu (le peu commode oncle d' André Cornu, créateur du 470)....à savoir le Mousse.

Ce Mousse, bateau plein d'améliorations censées corriger les défauts du Vaurien (fonds en Vé d'avant en arrière, vrais caissons de flottabilité, pontage important et pour certains modèles double fond autovideur, plus un système de double emplanture et doubles cadènes permettant de gréer en catboat pour le solitaire) était soutenu à fond parla fédé de l'époque , exactement comme le X4 , qui incorporait plein de supposées innovations censées corriger les tares du Laser....

Le Mousse, qui pouvait aussi être construit en amateur, et qui n'était pas un mauvais bateau fit une honorable carrière et fut même construit en plastique par Jean Morin à Bordeaux ou Matonnat à Arcachon mais sa diffusion fut quinze à vingt fois inférieure à celle du Vaurien.....et son prix était nettement plus élevé.

Costantini tenta alors de lancer sa propre série: le P'tit Gars, qui incorporait une dérive pivotante et un safran relevable était équipé d'un accastilllage « de luxe » comprenant des taquets coinceurs (inventés par Manfred Curry et dénommés Curry Klemme chez nos voisins d'outre Rhin)

Ceci dit , même avec ses perfectionnements merveilleux, le P'tit Gars ne fit qu'une discrète carrière dans quelques clubs et écoles de Bretagne sud..et Costantini se tourna vers les gros bateaux de croisière (Aile Bleue, Tarann et bien sûr Pen Duick 2) qui dégageaient des marges plus confortables.

Le cas de Costantini, un amoureux du travail fignolé, montre bien l'étroitesse de la fenêtre de tir pour faire un bateau populaire de grande diffusion à bas prix....dès que le coût monte un peu, le marché potentiel s'effondre...

Indiscutablement Viannay et Herbulot avaient trouvé le compromis idéal et le Vaurien se vendait au - delà de toute espérances atteignant assez rapidement plus de trente mille exemplaires, presque uniquement sur le marché de la france et des pays limitrophes (Espagne , Italie , Belgique et Suisse), hors zône d'influence anglophone, et malgré ses défauts bien connus (sous – toilage pour les lacs calmes, passage délicat dans le clapot avec son fond plat, cockpit plein d'eau après chavirage, accastillage primitif).

Venu des Glénans (qui avaient une réputation de « mauvais genre » dans cetrtains cercles nautiques huppés, voir ci-dessus les indignations des tantines de Gwenael Bolloré) le Vaurien n'était pas admis dans tous les clubs, surtout avec le soutien affiché de la FFYV envers le Mousse.





(On reverra cela plus tard avec le duel X4/Laser puis Hobie 16 /SL16)...mais le Vaurien, véritable yacht de l' ouvrier se permit de créer ses propres clubs...que la FFYV ne fut finalement que trop heureuse d'affilier histoire de récupérer le mouvement et de renflouer ses caisses (on reverra cela avec la planche à voile)

En fait, des « espaces nautiques de proximité » nouveaux s'étaient crées, que de nouveaux clubs, souvent issus de Comités d 'Entreprises (une création du Conseil National de la Résistance , vue d' un mauvais oeil, voir diabolisée par les milieux patronaux) n'allaient pas tarder à investir en force puisqu'on semblait vouloir leur interdire les cercles nautiques traditionnels.

En effet , nous étions en pleine périodes des trente glorieuses et le bâtiment marchait à tout va, il fallait reconstruire les ponts , les routes, créer des autoroutes (on disait plus volontiers autostrades, un calque de l'italien, car les autostrades , prédites par HG Wells, furent d'abord mises en pratique dans l'Italie de Mussolini ) .

Il fallait loger les familles en plein Baby Boom, construire des HLM, il fallait loger les rapatriés d' Algérie, il fallait loger décemment les travailleurs immigrés, bâtir des écoles , des hôpitaux, des aéroports des tours de bureaux et d'habitation, des barrages hydroélectriques (bon çà pour la voile , les lacs de barrage), des centres commerciaux et même malheureusement des résidences de vacances et des marinas dénaturant le littoral....bref il fallait du béton , du béton , toujours plus de béton...et qui dit béton dit ciment, mais aussi sable et gravier et donc ...des sablières et des gravières.

Les bétonneurs et carriers, comme la puissante société Morillon - Corvol, également armateur fluvial, creusaient des trous partout tels la taupe et le l...(pardon , le longues oreilles) et ces trous de plusieurs centaines d' hectares se remplissaient d'eau...alors , dans ces no man's land de banlieue (Draveil Juvisy , Viry Châtillon, Verneuil sur Seine , Anneville Ambourville, Léry, Cergy Pontoise...et tant d'autres ) débarquaient d'entreprenants voileux – prospecteurs qui se constituaient en club, squattaient le terrain, négociaient avec le carrier le nivellement du parking et le creusement d'une rampe de mise à l'eau, et retroussaient leurs manches pour installer un club house provisoire en algécos en attendant un mieux fait en partie avec de la main d'oeuvre bénévole et en patrie avec des aides municipales ou des fonds du Comité d'Entreprise.....

Ces clubs ont eu des destins divers, certains sont morts de leur belle mort, d'autres ont été phagocytés par l'installation de bases de loisirs désireuses de rester maîtres de leur pré carré, mais dans les années 60 et 70 c'était le grand boom.

Le club des Mazières à Draveil avait ainsi fait mouler en béton plus de cent bers, aux dimensions exactes d'un cul de Vaurien, l'avant à fond plat étant porté par une barre horizontale amovible en tube d'échafaudage « Mills » montée sur deux poteaux verticaux de même provenance , donnant ainsi une assiette inclinée au bateau qui n'avait pas besoin de taud pour rester sec.

C'était l'alliance historique du BTP et des Loisirs nautiques, pour des lendemains enchanteurs et aquatiques.
Avec deux ou trois mizalos collectives (on était à fond dans le collectivisme nautique à cette époque, au début il n'y avait que 30 à 40 % de bateaux perso) qui passaient sous la barre horizontale, la mise à l'eau du vaurien pouvait s'effectuer en un clin d'oeil à deux, voire tout seul, et le parking, équipé de quatre plans inclinés était aussi rationalisé qu'un atelier d'emboutissage de carrosseries de 4L à Billancourt, la voilerie aussi d'ailleurs , l'équipement de chaque bateau étant stocké dans des armoires vestiaires d'usine en tôle grise, fermées par des cadenas à combinaison .


A chaque renouvellement de cotisation l'adhérent recevait les codes de l'année, et pour les régates c'était premier arrivé , premier servi , quitte à planter la tente canadienne sur place la veille au soir pour être sûr d'avoir le bateau le plus performant


Le Vaurien évolua assez peu, adoptant presque à contre coeur le spi dans les années 70 et quelques minimes modifications de jauge comme la position des filoirs de foc et les fameux taquets coinceurs de foc, puis les espars en alu (non rétreints, et, au début, non anodisés).

Quand un interviouvweur crédita généreusement Tabarly de la « ruée vers l'eau » des années 70, celui ci rendit très sportivement à César ce qui lui appartenait et crédita les Glénans , Viannay et le Vaurien de la massification hexagonale du sport des rois, avouant modestement sa propre responsabilité dans le passage de la voile légère à l'habitable...tout en déplorant les marinas en béton qui déshonoraient notre littoral....

Hommage du Vice à la Vertu, le prolifique et très traditionaliste écrivain et journaliste nautique Jean Merrien (de son vrai nom René de la Poix de Fréminville...et autres lieux découvrant par basses mers de coefficient supérieur à cent douze) , qui durant l'occupation avait été proche d'Olivier Mordrel et des milieux bretonnants collabo – traditionalistes...et très très loin des maquis bretons.... écrivit un bouquin pour enfants (bibliothèque verte) , qui était un véritable panégyrique à la gloire du Vaurien et constitue sans le vouloir un document sociologique sur la voile légère de l'époque.

Gaston Defferre , maire socialiste de Marseille et propriétaire de forts beaux yachts à voile de conception anglaise (tous dénommés Palynodie 1, 2 ,3..etc, un terme grec qui signifie retournement de veste), se faisait photographier par Paris- Match à a barre d'un Vaurien (aux voiles rouges, tout un symbole) avec son épouse Edmonde Charles Roux, issue d'une dynastie d'armateurs marseillais, quand venait le temps des élections locales et que la saison de pêche aux voix communistes était ouverte.

Cette heure de gloire du Vaurien allait s'arrêter assez vite cependant, et pour diverses raisons:
au début des années 60 débarquèrent le plastique et le 420 , enfant chéri de l'école de Socoa :

Les formes plates du vaurien se prêtaient très mal à la construction plastique sous sa forme la plus simple (le monolithique) qui gondolait joyeusement faute de courbure.

On crut trouver la solution avec le sandwich....mais le bas prix du bateau imposait l'utilisation de mousse polyuréthane maronnasse à cellules ouvertes (qui s'imbibait d'eau et ne moussait pas correctement le vide entre les deux peaux de polyester).

Il eut fallu un moule sarcophage spécial pour injection à haute pression de mousse « clark foam » comme pour la célèbre prame américaine Boston Whaler...qui est incroyablement durable, fort peu délaminable et ultra insubmersible mais atrocement chère.

Dès le début des années 60, le prix de la main - d' oeuvre avait augmenté, renchérissant les coûts des bateaux en bois, qui perdaient aussi de leur faveur en raison des contraintes d'entretien (un ponçage grattage peinture par an, un décapage à blanc tous les trois ans et un hivernage au sec obligatoire sous peine de pourriture rapide....)




Vu comme çà le plastique, quasiment sans entretien, c'était fantastique, magique, paré de l'aura des voitures de course Matra et Alpine Renault et en plus on pouvait enfin s'affranchir des austères fonds plats et bouchains vifs.
Le popuboat accédait enfin aux formes hydrodynamiques galbées comme les fesses de Brigitte Bardot et les seins d'Anita Ekberg, icônes de l'époque, ainsi qu'aux couleurs et au brillant dignes du formica des arts ménagers et de la pop culture psychédélique qui n'allait pas tarder à naître outre – Atlantique.

Dans la fin des années 60, début des années 70 ou l'on passait de la culture de la pénurie au culte du superflu, l'austère Vaurien vit sa faveur décliner en France, même si beaucoup d'écoles de voile bretonnes conservèrent longtemps des flottilles de Vaurien plastique Bihoré ..

Il décolla en Espagne , un pays qui s'ouvrait au tourisme balnéaire (malgré les fulminations des vieux catho - franquistes épouvantés par l'étalage de peau bronzée et peu habillée sur les plages de la Costa Brava) et où le problème du prix de main - d'oeuvre se posait moins , il essaima aussi en Italie où il fit une carrière honorable...et où l'ami Maurizio Bini se démène actuellement pour en faire une série familiale et conviviale, entre loisir et régate, comme cela a été le cas pour la caravelle (autre succès Herbulo - Glénanesque) et son assoce de passionnés en baie de Morlaix , qui se permet des lignes de départ à plus de 80 bateaux.

Il n'est pas tout à fait mort (les techniques modernes de sandwich airex lui ont enfin permis de passer au plastique dans de bonnes conditions de rigidité, avec le bonus de caissons permettant la vidange après dessalage),....mais c' est devenu un bateau de plus, ce n'est plus LE bateau...et il est permis, sinon de regretter le Vaurien, austère maquisard qui s'efface, mission accomplie, dans les brumes de l'histoire, il est du moins permis de regretter le temps où un dériveur en double neuf valait le prix de deux vélos.

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Re: Un petit tour par le WEB 07 Nov 2011 10:13 #19096

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A lire au coin du feu...!

Je n'ai lu pour l'instant que 5 lignes, mais on reconnait bien le style "Laserologue", lasériste bien connu, qui rédige dans chaque bulletin papier de l'association Laser la génèse d'un popuboat...

Sont déjà parus le Star, le Sharpie 9m², le sunfish...
Merci pour l'avant-première Nicolas!

PS : vous vous doutez que l'AFLaser n'a pas trop de mal à remplir son bulletin papier ! ;)

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Dernière édition: par Thibault.

Re: Un petit tour par le WEB 07 Nov 2011 10:21 #19097

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Thibault écrit:

on reconnait bien le style "Laserologue",

Si tel est le cas, ça n'est pas la première fois que les laséristes commettent un article sur le Vaurien.
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Re: Un petit tour par le WEB 07 Nov 2011 18:36 #19109

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Thibault écrit:

A lire au coin du feu...!

Je n'ai lu pour l'instant que 5 lignes, mais on reconnait bien le style "Laserologue", lasériste bien connu, qui rédige dans chaque bulletin papier de l'association Laser la génèse d'un popuboat...


... belle perspicacité mon cher Thibault (U...), il s'agit bien en effet de l'éminent "laserologue" qui sévit sur un autre forum !

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Re: Un petit tour par le WEB 07 Nov 2011 20:49 #19117

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Admin écrit:

Thibault écrit:

on reconnait bien le style "Laserologue",

Si tel est le cas, ça n'est pas la première fois que les laséristes commettent un article sur le Vaurien.

tu m'étonnes pas !
l'ami qui aime la " belle petite plaisance " est incollable et c'est un régal de lire sa prose a chaque fois ....
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Re: Un petit tour par le WEB 07 Nov 2011 21:47 #19118

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Excellent.
Faut le contacter pour impression dans le bulletin et édition sur le site.

:flower:

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Re: Un petit tour par le WEB 07 Nov 2011 23:05 #19119

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Impressionnant! Un peu long à lire, certes mais impressionnant!

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Re: Un petit tour par le WEB 08 Nov 2011 12:42 #19121

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et sans fautes, (je crois) ;)

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Re: Un petit tour par le WEB 08 Nov 2011 16:27 #19127

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a voir , a écouter , a méditer ....
vivez vos reves !!!!
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Re: Un petit tour par le WEB 08 Nov 2011 19:27 #19139

  • alexandrejacquinot
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bon alors quel est son nom.merci à lui
certes nous avons fait quelques "concessions" depuis le "vaurien maquisard" mais nous perpetuons l'esprit et la philosophie du bateau . qu'on se le dise!
Tous au festival international du Vaurien !

le brigand point comme
un américain à paris

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Re: Un petit tour par le WEB 08 Nov 2011 21:41 #19142

  • Patrice
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Fred-RdT écrit:

Excellent.
Faut le contacter pour impression dans le bulletin et édition sur le site.

:flower:

tu as la réponse de l'auteur , en copié collé ;) :::
J'ai vu çà , je la leur laisse bien volontiers publier, pas de pb, je vais aussi contacter Olivier le Carrer à Bateaux, pour voir si il prendrait le feuilletn en version politiquement correcte

merci !!!!
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Re: Un petit tour par le WEB 08 Nov 2011 23:26 #19143

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Fred-RdT écrit:

Excellent.
Faut le contacter pour impression dans le bulletin et édition sur le site.:flower:

Bof ! Dans le bulletin, certainement pas. Et puis bon ...
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