Les nostalgiques de l'équipement à l'ancienne seront comblés à l'évocation de cette "panacée" des années 75. A l'époque, il s'agissait de limiter les quantités d'eau projetées à l'intérieur de nos Vauriens lors de navigations mouvementées (clapot ou fort vent). Voici ce qu'en disait un article de "Vaurien Infos" de 1974.

Coucou ! Les revoilà. Très utiles pour naviguer "confortablement" dans le clapot court, ils ne sont ni lourds ni embarrassants. On a pourtant tendance à les oublier...

deflecteur


L'équipier devrait les exiger, car c’est lui qui en est le premier bénéficiaire.
Ce modèle nous vient d'Espagne.
Son originalité : on peut les sortir en route sans aller à l’avant. La courbe extérieure est exactement le dessin du pont ; pour le reste on peut y mettre un peu de fantaisie. Il suffit qu’en positon rentrée, le bord extérieur affleure le liston.
Le point A est un pivot, donc un point fixe. (vis et écrou a oreilles non bloqués avec un joint caoutchouc comme frein.).
La forme de la gorge B pour l'ouverture est à calculer sur le bateau (vis et écrou à oreilles avec rondelle de friction).

Les déflecteurs, particulièrement astucieux dans leurs conception, se sont révélés être efficaces. Mais ils présentaient un certain nombre d'inconvénients qui les ont fait abandonner rapidement : fardage important, poids non négligeable, rupture de l'intégrité du contreplaqué, réserve d'humidité...

La généralisation des "vide-vite" (bailers) a accéléré la disparition des déflecteurs. Ce nouveau concept, basé sur l'évacuation de l'eau embarquée, s'est révélé être plus souple et plus efficace.